À lui seul, Corentin Tolisso symbolise le match à deux visages réalisé par l’OL. D’abord buteur de la tête, sur un coup franc mal renvoyé et dévié à deux reprises par Moussa Niakhaté puis Alexandre Lacazette (71e), le champion du monde 2018 avait été récompensé pour son engagement et sa détermination de tous les instants. Mais il a ensuite été rattrapé par son manque de rigueur (ou de fraîcheur ?). Déjà averti en fin de première période pour une faute sur Alejandro Garnacho (45e+ 1), le capitaine lyonnais du soir a crocheté Leny Yoro, involontairement, juste avant la fin du temps réglementaire (89e). Il a écopé logiquement d’un deuxième avertissement et laissé ses partenaires seuls pour la prolongation. Un handicap trop lourd ? Difficile de l’affirmer au vu du scénario complètement dingue de la rencontre. Mais les dernières minutes et la furia anglaise, subies à un joueur de moins, a clairement pesé dans la balance.

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L’OL a marqué au moins deux buts à chacun de ses matches depuis que Paulo Fonseca en est devenu l’entraîneur, le 31 janvier, soit 14 rencontres consécutives.